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La Bourse ou la Vie ?

  • Photo du rédacteur: Stéphanie Rognon
    Stéphanie Rognon
  • 4 juil.
  • 2 min de lecture

Les marchés financiers ne sont pas le problème, c’est ce qu’on en fait qui compte. La Bourse ou la vie ? Et pourquoi pas les 2, et cette fois pour de vrai.



Des vies au service de la Bourse ou la Bourse au service de la vie ?


Les marchés financiers jouent un rôle central dans l’économie globale. Ils permettent le financement des entreprises, la mobilisation de l’épargne, et la création de richesse. Cependant, cette dynamique s’accompagne d’une tension fondamentale : l’exigence de rendement à court terme entre en conflit avec des enjeux de long terme comme la stabilité sociale ou la durabilité environnementale.


Cette logique est aussi visible dans les pratiques de certaines entreprises cotées, poussées à maximiser les dividendes au détriment des conditions de travail ou de la qualité des produits. La pression des actionnaires peut ainsi pousser à des choix qui fragilisent les salariés, les consommateurs ou l’environnement. Et même si certaines grandes entreprises ont amorcé un virage vers des pratiques plus vertueuses et respectueuses de l’humain, voire du bien commun, le chemin à parcourir risque d’être encore long.


Faire fructifier l’impact, pas juste corriger l’empreinte


Si l’investissement responsable a d’abord consisté à exclure les secteurs nuisibles (armement, tabac, énergies fossiles…) ou à mieux classer les entreprises selon des critères comme l’ESG, une nouvelle approche plus ambitieuse émerge : la finance à impact.


L’objectif ne se limite plus à « faire moins mal » mais à générer un impact positif mesurable sur la société ou l’environnement. L’investisseur ne se contente pas d’éviter les risques ou de corriger des dérives : il cherche activement à financer des projets qui transforment la réalité de manière concrète et bénéfique.

Le triptyque est clair : intentionnalité, mesurabilité, et additionnalité. L’impact social ou environnemental positif recherché est défini dès le départ, suivi dans le temps, et ne peut avoir eu lieu sans un apport financier par un épargnant conscient du pouvoir de son argent, même par une contribution modeste, et qui viendra financer les entreprises de l’économie réelle.


Avec la finance à impact, la bourse ne s’oppose plus à la vie : elle devient un outil pour la servir, en orientant l’épargne vers des projets innovants qui répondent à des besoins fondamentaux — santé, éducation, climat, justice sociale, protection des plus fragiles, sans renier une rentabilité et un retour sur investissement.


La finance n’est pas neutre, elle peut être un levier de destruction ou de construction. Mais c’est aussi une invitation à agir : en tant qu’épargnants, investisseurs, citoyens, nous avons le pouvoir (devoir) d’orienter la finance vers ce qui protège et valorise la vie. Comme disait Coluche (et il n’avait pas tort) : "Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison". La bonne nouvelle ? Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir avoir raison autrement.



Pour en savoir plus et découvrir notre approche : hi@humanforimpact.com

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